ça s'est passé le 26.01.2008
... des journalistes sont interpellés au premier tour.
Aujourd'hui une manifestation de quelques centaines de personnes dans la capitale de l'Ingouchie, la région voisine de Tchétchénie, a été violemment reprimée par la police. Les journalistes du quotidien "Novaza gayeta", la radio "Echo de Moscou", "radio Svoboda", "chaine 7" de Saint-Petersbourg et deux défenseurs des droits de l'homme de "Mémorial" ont été interpellés par la police. Cette dernière chassait dans l'air. Une bouteille incendiaire a été lancée dans l'hôtel unique de la capitale d'Ingouchie, Nazran. L'incendie a été maitrisée.
Hier la situation d'urgence a été déclaré d'avance en Ingouchie pour ne pas permettre une manifestation.
Le but des manifestants était de dénoncer le régime corrompu du président local Murat Ziazikov et de Poutine. Ziazikov est complètement contrôlé par Poutine et il est membre du FSB (ex-KGB).
La personalité de l'ennemi juré de Ziazikov, Magomet Evloev, l'organisateur de la manifestation, est aussi doutable. Selon les données du Mémorial il a été impliqué dans le détournement des fonds,lui aussi.
Le site des opposants http://www.ingushetiya.ru/
(actuellement n'est pas accessible grâce aux hackers du FSB) affirmait qu'aujourd'hui la police a blessé une perssonne lors de la manifestation. Pourtant, un correspondant locale de la radio Svoboda qui a échappé de flicks ne confirme pas cette information et dit que la police schassait dans l'air.
Le site "ingoushetiya.ru" devient de moins en moins crédible. Ainsi, un billet typique nous dit qu'"en dépit du fait que Ziazikov a reconstruit des écoles et une maternité, l'importance c'est ce que les enfants vont faire quand ils grandiront".
Les défenseurs des droit de l'homme de l'antenne locale du "Mémorial" ont vérifié l'autre message de "ingoushetiya.ru", largement transmis aussi par beaucoup de médias web officiels: plus de 50 % d'Ingouches ont signé des papiers déclarant qu'ils n'ont pas voté aux législatives en décembre dernier. Les preuves, les témoins, les "plus de 700 d'organisateurs de cette action" n'ont pas été trouvés.
Les autorités disent que "les journalistes ont été interpellés pour leur propre sécurité". Ils ont été relachés 4 heurs après et invités tous par Ziazikov à une conférence de presse. Or, 4 heures après le président de la république d'Ingouchie a annulé la rencontre avec des journalistes. Tous, ils ont été "expulsés" (le mot employé par les autorités d'Ingouchie) vers l'Ossétie du Nord, la région voisine d'Ingouchie.
Les manifestant prommettent une nouvelle action publique le 23 février.
Vive la stabilité de Poutine.
source ;courrier international