Dimanche 29 février 2004 -A Benoi : 700 hommes, russes et tchétchènes, masqués et armés, se déplaçant dans des Ouazik blindées, sont entrés ds ces maisons. Ont frappé, humilié, ont dit " tous ceux qui ne sont pas avec la Russie, nous les tuerons. Nous ne vous laisserons pas penser autrement ; ont occupé nos maisons et celles de nos proches. Ont tout cassé ; ont cassé toute la vaisselle ont tout pillé, tout ce qu’il y avait. Mon cousin avait des sous de coté. ont pillé cet argent. ont tout pris. ont tout jeté, tout cassé, ont fait sortir tous les membres des maisons, et armés jusqu’aux dents, ils vivent maintenant ds ces maisons.
Le lundi 1er mars 2004, le fils de Kadyrov, Ramzan est arrivé et a dit : " nous allons exterminer tous les Khanbiev, faire un génocide familial, que seule de la fumée (" urbe " en tchétchène ") reste de votre maison
Deux ont été frappés et sont hospitalisés ds un état grave.
Leurs conditions : que Magomed Khanbiev, Ministre de la Défense Tchétchène (du gouvernement Maskhadov), et Oumar Khanbiev, se rendent. Sinon ils annoncent qu’ils tueront tous les Khanbiev. Au 6 mars ils sont encore ds les maisons.
" Tout Khanbiev qui reviendra ici disparaitra "
Liste des personnes arretées, membres de la famille Khanbiev, le 29 février à Benoi : Velid Khanbiev, cousin d’Oumar Khanbiev Son fils Amroudi Khanbiev Daoud Khanbiev : cousin d’Oumar Issa Khanbiev : cousin d’Oumar Amroudi et Zaindi, cousins éloignés d’Oumar Vakhidat Khanbieva, cousine d’Oumar Khanbiev et son mari Ousman. Leur fils de 12 ans a été blessé (tirs)
Ils ont été emmenés vers une destination inconnue, d’après de nombreuses rumeurs, vers le village de Tsentoroi. village natal de Ahmad Kadyrov, où se trouveraient des prisons, et des camps de filtration sous controle de Ramzan Kadyrov, fils d’Akhmad Kadyrov. La population dénonce des exécutions et tortures systématiques dans ces lieux de détention. Un homme de 70 ans, oncle d’Oumar Khanbiev, a demandé au fils de Kadyrov : " pourquoi vous attaquer à nos jeunes alors que vous savez très bien qu’ils n’ont pas participé à la lutte ? " Réponse du fils Kadyrov " Nous sommes venus tuer tous les Khanbiev ".
Selon Umar Khanbiev, c’est certainement sous les ordres du FSB qu’il parle ainsi, car ce genre de propos sont très graves pour des tchétchènes, et entrainent des risques de vengeance. Parmi les membres des commandos, trois Tchétchènes ont été identifiés par des villageois comme s’étant adonné à la prise d’otages dans l’entre deux guerres. Deux ont pour surnoms Charoumov et Aboukhanov. Il s’agirait de proches de Kadyrov, qui agissaient alors sous ses ordres quand il était mufti.
Lundi 1er mars 2004 à Grozny Aslambek Khanbiev, cousin d’Oumar Khanbiev, arreté à la fac de médecine de Grozny. (voir info donnée sur site memo.ru). Il semble qu’il aurait été libéré car les étudiants ont fait front commun. Chiita Khanbiev, cousin d’Oumar Khanbiev, frère d’Aslambek, étudiant de la faculté de médecine également. Emmené. Parallèlement, des habitants du village natal du président Maskhadov, Alleroi, ont été arretés : parmi eux, de nombreuses femmes et des jeunes, et des familles entières. Des rafles ont eu lieu aussi dans les villages de Ojei-Iourt et Koren-Benoi. Il semble là encore qu’ils aient été emmenés dans le village natal de Kadyrov, Tsentoroi.
Accueil 
Portail 
Rechercher