Tchétchénie : appel des fagoteurs
UNE ODEUR DE TOMBEAU DANS LES TÉNÈBRES NAGE
Depuis trois ans, une guerre coloniale dont tout le monde se fout conduit un peuple d’un million de personnes à une extermination certaine. Depuis trois ans, les dirigeants européens laissent faire l’ex-agent du KGB Vladimir Poutine, celui qui promit de "buter jusque dans les chiottes " les rebelles au nouvel ordre russe. Depuis trois ans, nous, simples citoyens, nous nous taisons. Que nous importent ces Tchétchènes assassinés, violés, martyrisés ? Nous avons d’autres priorités.
Le 11 septembre a projeté le monde dans une lutte universelle contre le terrorisme. Fort bien. Mais qui est terroriste en Tchétchénie ? Si le terrorisme est une violence délibérée et systématique contre des civils pris pour cible en tant que tels, alors qu’est-ce que la " guerre " de Monsieur Poutine en Tchétchénie ?
Le massacre des Tchétchènes sera-t-il l’acte fondateur de la politique étrangère commune européenne ? Doit-on se coucher devant la Terreur poutinienne anti tchétchène, au prétexte que nous, Européens, dépendons d’ores et déjà du pétrole russe ? Qui sont les terroristes ?
Preuve par ce dernier raffinement dans la barbarie : le fagot humain à la sauce Poutine. Des soldats russes ligotent en un fagot humain puis dynamitent femmes, enfants, vieillards. Pour qu’on ne puisse enterrer les corps déchiquetés. Si vous refusez que le projet européen ne crève de son indifférence pour un peuple écrasé sous la botte de Poutine.
VENEZ VOUS ENFAGOTER JEUDI 19 DECEMBRE A 17H00 PARVIS DES DROITS DE L’HOMME M° TROCADERO
Le fagot humain, c’est nouveau. Extrait d’un article publié le 14 octobre 2002 dans Newsweek Pulvériser à l’explosif, des morts ou des vivants, est la dernière tactique introduite dans le conflit tchétchène par l1armée fédérale russe. L’exemple qui fait référence est certainement celui du 3 juillet 2002 dans le village de Meskyer Yurt où 21 hommes, femmes et enfants ont été fagotés ensemble et pulvérisés à la grenade et à l’explosif, leurs restes jetés dans un trou. Du point de vue des auteurs de ce massacre, cette méthode pour tuer est parfaitement convéniente : impossibilité de compter le nombre de corps, grande difficulté à les retrouver, même si sur ce dernier point, la tactique du fagot ne résout pas tout.
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