CES SALAUDS ! ILS ONT ASSASSINE LA SEULE JOURNALISTE a s'interesser de près aux crimes en Tchétchénie.
Anna Politkovskaïa était connue pour sa couverture très critique de la guerre en Tchétchénie. Elle a été tuée par balles, samedi après-midi.
La journaliste Anna Politkovskaïa, mère de deux enfants, avait dénoncé à plusieurs reprises les violations des droits de l'homme dont se rendaient coupables les forces russes en Tchétchénie. Elle avait même été arrêtée en raison de ses articles et s'était plainte de recevoir des menaces.
Selon l'agence de presse Interfax, c'est un voisin qui a découvert son corps dans l'ascenseur de son immeuble samedi après-midi. Les policiers ont retrouvé un pistolet et quatre douilles sur les lieux.
Politkovskaïa, qui travaillait pour la Novaïa Gazeta, un journal d'opposition, avait notamment joué un rôle d'intermédiaire lors de la prise d'otages par des rebelles tchétchènes dans un théâtre de Moscou en 2002.
Empoisonnement
Deux ans plus tard, lors de la tragique prise d'otages dans une école de Beslan, elle avait voulu se rendre sur place mais avait dû être hospitalisée pour empoisonnement après avoir bu une tasse de thé dans l'avion.
«C'était l'une des rares journalistes indépendantes en Russie et elle s'était fait un nom. Elle voyageait souvent en Tchétchénie et avait publié un livre», regrette Jean-François Julliard, de Reporters sans frontières (RSF). Et d’ajouter : «La Russie est un pays violent, et violent aussi pour les journalistes. Tous les ans, des journalistes sont tués en Russie et à Moscou».
Le 9 juillet 2004, le journaliste américain Paul Klebnikov, responsable de l'édition russe du magazine Forbes, avait été assassiné à Moscou. Il avait été tué de quatre balles alors qu'il quittait son bureau. Ses assassins n'ont toujours pas été retrouvés.
Accueil 
Portail 
Rechercher