Brovo Eric Berkraut et merci la Suisse

ce lundi 8 mai sur arte

Eric Bergkraut, cinéaste suisse, avais demandé au ministre russe de la justice comment il expliquerait à un enfant les problèmes de la tchéchènie. Fier, celui ci lui répond que pour celà il n'avait besoin que de 2 mots : "terrorisme international". Deux mots... et une reponse implacable du suisse, qui a realiser un documentaire mettant en lumière la realité tchéchène verouillée par l'administration russe. Son docu se base sur la vie d'une femme dont le surnom est coca (ce qui veut dire colombe en tchéchène). Coca, et celà depuis le début de la guerre, filme inlassablement les horreurs d'un conflit qui à dejà fait entre 300.000 et 450.000 morts dont 85.000 enfants. coca, de son vrai nom zainap gaschaeva, fédère un réseau de femmes qui rassemblent photos, films, témoignages, cassettes audio...autant de preuves, de documents destinés a servir un jour devant un tribunal international. Car voici l'objectif de ces femmes: la reconnaissance du génocide tchéchène par la communauté international.
La politique d'occupation russe est évidemment mise en cause. On y decouvre le mutisme des institutions onusiennes et la puissance de la propagande du kremlin. Eric bergkraut nous montre parfois par des images très violantes de charniers et de corps mutilés la réalité de la soufrances et du désespoire de ces femmes qui survivent en se rendant utiles. L'une d'elles, ancienne institutrice, rapporte les paroles de sa mère: "ce travail ne servira qu'après la guerre. Tu perdras la raison bien avant..."Observation tristement lucide quand on découvre avec quel sang-froid ces femmes sont capable de fimer des scènes dont la violance dépasse l'entendement.
Un documantaire poignant dont le nom est "coca, la colombe de tchéchènie", diffusé dans une dizaine de pays (france,belgique,pays-bas,allemagne...) sauf en ...russie.